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20/05/2022
Film improbable, ce Junk Head m'a embarqué pendant 1h40 dans un univers d'autant plus surprenant quand on connaît les conditions de réalisation du film qui est l'œuvre d'un fou furieux qui a fait quasiment seul un long métrage image par image ce qui fait 140 000 clichés accolés et pas moins de 7 années de travail. On pourrait penser que cet argument est avant tout commercial mais je ne l'ai découvert qu'à la fin du film quand le générique défile et que l'on voit un nom revenir ligne après ligne, celui de Takahide Hori qui aura officié sur 80% des postes et qui nous montre dans un mini making of les scènes que nous avons vues pendant l'heure et demie précédente et me laisse pantois devant le travail réalisé.

Ramener le film à cette seule performance serait réducteur et je m'en voudrais de le faire mais je voulais saluer cette performance incroyable. Avant cela, j'ai pris du plaisir à suivre cet homme/robot qui se retrouve confronté à un univers qui sera aussi hospitalier qu'hostile suivant les rencontres faites dans ce dédale improbable. N'attendez pas un Disney sirupeux, ne cherchez pas un Pixar trop cérébral, ici nous sommes dans le viscéral et je comprendrais sans problème que le film suscite le rejet. De mon côté je me suis laissé embarqué, me demandant ou voulait en venir le scénariste / réalisateur / doubleur / ... La réponse ne sera pas vraiment donnée dans ce film (qui fait apparemment partie d'une trilogie ?) qui m'a pourtant bien embarqué dans son délire et je tâcherai de ne pas louper la suite si elle a la chance de sortir sur les écrans français d'ici quelques années ;-)
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